Le secteur immobilier est un domaine fortement concurrentiel. Tout investisseur qui envisage de rentabiliser son financement se doit d’inspecter toutes les formules avantageuses. Différentes lois axées sur le domaine présentent des avantages énormes au niveau de la défiscalisation.
La loi Pinel, la loi Malraux, la loi Censi-bouvard sont autant de textes juridiques incitant les français à investir dans les bâtiments de France. Simplement, les avantages qui en découlent diffèrent d’une loi à une autre. Spécifiquement, la loi Malraux 2016 dévoile de nouvelles dispositions susceptibles d’impacter sur vos investissements locatifs. De quelle manière ? Et à quel degré impacte-t-elle sur votre rendement financier ?
Loi Malraux: comment se présente-t-elle ?
La loi de finance 2009 a apporté quelques changements au niveau de l’application de la loi Malraux. Initialement utilisée pour obtenir une déduction sur le revenu imposable, elle s’applique désormais pour avantager le contribuable d’une réduction d’impôt sur le revenu. Ce dispositif donne à présent droit à un abaissement d’impôt calculé sur la base du montant total engagé pour la restauration d’un bien immobilier historique par le public. Cette réduction se calcule à hauteur de 30% pour les immeubles situés dans le « secteur sauvegardé », et 22% pour ceux situés dans une « Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain ou Paysager ou ZPPAUP ».
Ce genre de réduction sera plus bénéfique pour tous les investisseurs, mais spécialement pour ceux qui projettent de recourir à un prêt pour leur projet. Si tel est votre cas, cliquez-ici pour mieux vous renseigner. Quoi qu’il en soit, cet investissement a toutes les chances de réussir avec ce dispositif. La loi Malraux s’applique sur les immeubles affectés à l’habitation avant et après la réalisation des travaux, aux immeubles originellement affectés à l’habitation et réaffectés à cet usage, ainsi qu’aux immeubles professionnels.
Les principaux avantages de la loi Malraux sur votre investissement locatif
Avec un plafonnement des niches fiscales fixé à 100 000 euros par an sur les travaux de rénovation, vous pouvez aisément économiser durant la totalité de la période d’aménagement de votre bien foncier. En effet, comme ces ouvrages nécessitent généralement du temps, pas moins de 3 ans, vous pouvez gagner environ 90 000 euros d’économie d’impôt pour 300 000 euros de frais de rénovation.
Ce dispositif suscite également un apport considérable au niveau de la sécurité juridique. Les locaux commerciaux et professionnels restent désormais inclus dans son champ d’application. Autrement, tous les travaux réalisés se doivent d’être avalisés par un architecte des bâtiments de France (ABF). Ce qui vous évitera, dans la pratique, les anciennes requalifications fiscales dues aux impositions du fisc de l’organisme habilité à vérifier les différentes étapes de votre rénovation. Et enfin, pour bénéficier d’une nette rentabilité, il importe selon les spécialistes de veiller à ce que « le coût de revient d’un Malraux ne doit pas excéder de 15% le prix du neuf de qualité dans le même secteur. »